révélé

Je viens de passer pas mal de temps à développer 26 rouleaux de pellicules n&b. Ce sont des photos faites à l’île de Sein pour la plupart, avec mon Rollei. L’île de Sein… C’est un joyau. C’est un havre de paix, . Bon, j’arrête là. J’ai déjà parlé de Sein.
Et j’en reparlerai… Tu vas penser que je suis mono-maniaque.

26 rouleaux. Je les ai développés deux par deux dans une cuve Paterson. Je les ai enroulés patiemment sur leur spire, dans le noir complet, dans mes toilettes. C’est la seule pièce borgne de la maison… Ensuite, direction la cuisine, avec ma cuve Paterson hermétique à la lumière, mais pas au liquide!île de sein. Rue Abbé Le BorgnePremière étape, Le révélateur. J’utilise du Xtol, de chez Kodak. Je l’ai préparé la vielle, pour qu’il ait bien eu le temps de se dissoudre dans l’eau. Allez, zou! 12 min à 20°C, avec des agitations intermittentes. Puis, un rinçage rapide, suivi du bain de fixateur. Là, à peine le produit versé dans la cuve, je ne peux m’empêcher d’ouvrir, impatient de voir si le résultat s’annonce correct. Il l’est . Parfait. 5 min dans le fixateur, puis un rinçage soigné (10min) à l’eau claire. J’ai la chance d’avoir l’eau de source au robinet, très peu minéralisée. Donc, pas de traitement spécial avant le séchage; l’eau s’égouttera sans laisser de trace. Par contre, gare à la poussière! Elle a la fâcheuse tendance à se concentrer sur la pellicule mouillée si on la met à sécher dans une pièce trop sèche. Alors mon astuce est …  la douche. J’arrose bien les parois avec de l’eau chaude pour créer un ambiance humide, puis je pends les deux films à un crochet spécialement fixé au plafond, et je tire le rideau! Ainsi, pas (ou peu) de poussière sur la gélatine.

Avant de rejoindre l’ordinateur au salon, mes photos seront passées par les toilettes, la cuisine, et la salle de bain! Elles n’iront a priori pas dans la chambre, ni au garage…île de Sein. Quai sud.

Ensuite, je sèche le matériel avant de réintégrer mes cabzingues pour les deux suivantes, et rebelote!

4 pellicules par soirée. Ça m’a passé 7 jours…

Format 120. 12 poses par rouleaux. Ça nous fait 312 photos à numériser une à une.

Et ce n’est pas fini. Comme on « tire » des photos au labo sous lumière inactinique à l’agrandisseur, il faut aussi les « traiter » en informatique. Je le fais avec Lightroom. La technique est pour ainsi dire la même. Sauf qu’on peut le faire plus rapidement, assis dans un fauteuil, l’ordi sur les cuisses, les pieds sur la table, les mains au sec. Et cerise sur le gâteau, on peut faire et défaire les réglages, en tester de nouveaux, s’arrêter en plein milieu pour manger un morceau, ou boire un coup. Puis reprendre. Royal! Pour moi qui tirais mes photos par nécessité, j’apprécie énormément les facilités de l’informatique. Je ne suis pas un nostalgique du labo. Ce que j’aime, je te l’ai déjà dit précédemment, c’est la prise de vue avec le Rolleiflex…

Je vais mettre en ligne sans tarder une galerie spéciale dans « Mes albums« .

 

5 réponses sur “révélé”

    1. Je devrais ce soir mettre en ligne un album spécial Rolleiflex à l’île de Sein.
      Je ne connais pas personnellement l’île de Groix. Mais j’ai un frère qui y allait souvent.
      Je sais que des « personnages » médiatisés y ont une maison. D.Voyanet, Éva Joly, et Willem.
      Je suivais aussi un site d’info sur Groix qui était très intéressant; le temps faisant, j’ai oublié.
      Je découvrirai volontiers cette île. Le souci est que j’ai tellement l’impatience de retrouver l’île de Sein et mes amis quand j’ai du temps, que j’ai du mal à envisager d’aller ailleurs… 😉
      Je crois que quand une île vous attrape, on devient exclusif!

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